« Comme vous le savez tous, Poudlard a été fondé il y a plus de mille ans par les quatre plus grands mages et sorcières de l'époque. Les quatre maisons de l'école portent leurs noms : Godric Gryffondor, Helga Poufsouffle, Rowena Serdaigle et Salazar Serpentard. Ils ont bâti ce château ensemble, hors de la vue des Moldus, car en ce temps-là, les gens du peuple avaient peur de la magie et les sorciers subissaient de terribles persécutions. Pendant plusieurs années, les fondateurs de l'école travaillèrent ensemble dans une parfaite harmonie. Ils recherchaient les jeunes gens qui montraient des dons pour la magie et ils les faisaient venir au château pour assurer leur éducation. Mais peu à peu, des désaccords apparurent. Un conflit éclata entre Serpentard et les autres. Serpentard voulait qu'on se montre plus sélectif dans le choix des élèves admis a Poudlard. Il pensait que le savoir magique devait être réservé aux familles de sorciers et à elles seules. Il ne voulait pas prendre d'élèves nés de parents moldus car il estimait qu'on ne pouvait pas leur faire confiance. Au bout d'un moment, une grave dispute à ce sujet opposa Serpentard à Gryffondor, et Serpentard finit par quitter l'école, non sans laisser un souvenir de lui, auquel seul un véritable Serpentard pourrait accéder : la Chambre des Secrets. »

« You have been denounced on the charge of witchcraft, a major sin vengable by death. »
À l'ère d'un temps où les sorciers étaient traqués par le peuple, où les sorcières étaient brûlées vives sur des bûchers dans des places publiques et où la magie était détestée, tout simplement parce qu'elle effrayait, Godric Gryffondor, Helga Poufsouffle, Rowena Serdaigle et Salazar Serpentard ont changé l'histoire. Ils ont bâti une école, animés par le même voeux: celui d'offrir aux prochaines générations de sorciers le savoir, la pratique, la magie. Ils construirent cette école loin de la haine des Moldus, dans le Nord de l'Ecosse, entre lacs et montagnes, au coeur d'une forêt, et y accueillirent les élèves, chacun des quatre fondateurs s'occupant d'un groupe d'élève, répartis par Maisons.
Sept années se sont écoulées depuis l'ouverture de l'école, sept années rythmées d'amitié et d'amour entre les Quatre Fondateurs mais où des désaccords persistent, où des disputes éclatent. Les ambitions diffèrent, et chacun lève sa baguette d'ébène afin de se protéger. Les couloirs de Poudlard, d'habitude si joviaux, deviennent froids, glaçants. Les élèves et les professeurs, les fantômes et le personnel ressentent les désaccords entre les Fondateurs, et tous se pincent les lèvres en attendant le dénouement, dans la peur de voir une partie de leur vie s'écrouler. Et dans la peur, le soir aux fenêtres de leur dortoirs, ils peuvent voir les géants, loin là-bas mais pourtant si proches dans la forêt et la montagne. Parfois, ils les entendent même s’époumoner de colère. Ils entendent aussi les centaures crier dans leurs rêves, les loups hurler à la mort même lorsque les lunes ne sont pas pleines, et il arrive parfois plusieurs fois dans la même nuit que des cris s'ensuivent, des cris indéfinissables, comme s'ils n'appartenaient à aucune créature véritablement connue. Les temps sont durs. La Forêt Noire, repère de géants, de centaures, d'accromantules et d'autres créatures dangereuses se battant pour leur survie et leur forêt, est rigoureusement interdite, protégée par des maléfices, Pré-au-Lard, subissant régulièrement des attaques de loups-garous sauvages et dépourvus d'humanité, n'est plus depuis cette année un endroit sauf où les élèves peuvent se rendre, et le Lac Noir, qui cache encore bien des secrets, effraie les élèves qui n'osent s'en approcher. Il est plus que temps pour les Fondateurs de se relever, de se tendre la main et de régler ces conflits en parfaite harmonie, ramenant ainsi le calme et la paix à l'école de Magie mais les désaccords sont de taille, des amitiés sont brisées lors les conflits et rien ne sera plus jamais pareil. Alors qu'adviendra-t'il de Poudlard et des Quatre Fondateurs?
Les temps sont durs. Plus que jamais il est temps de se serrer les coudes. Les temps sont durs; nous le savons, et il est de notre devoir de continuer, de ne jamais baisser les bras, quoi qu'il arrive.

IMAGE ORIGINALE (TUMBLR)
© THE FOUNDERS, 2011.