Sujet: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Jeu 15 Déc - 19:29
Cobb Garry Strickland
Né le 24 Janvier 1982 à Memphis •• First Lieutenant US Army •• Orienté sud, femmes pas fillettes •• Masochiste cherchant les complications. Soumis à la loi de l'emmerde. Épris d'un casse tête. D'une sale équation mathématique où toutes les composantes sont inconnues. Amoureux ? Bordel de merde. •• the army
La vie, c’quoi la vie ? A quoi est-ce qu’elle sert ? Quel est son but ? Pourquoi ? Parce que. Pourquoi l’armé ? Parce que. J’ai estimé que je servirai davantage mon pays à jouer les tireurs d’élites plutôt que de rester sur un canapé à m’gratter les couilles, comme mon pater, son pater, le pater de son pater : toutes générations confondues. J’ai rejoint les rangs, confiant, républicain. J’y ai appris tellement d’choses, perdus tellement d’choses. Gagné : maturité, bousillé : mon innocence. J’y ai vu des horreurs, j’ai pu mettre un visage sur la mort, j’en ai mis des centaines même. J’ai souffert, j’ai pris des coups. J’en ai donné, aussi. J’ai donné la mort, entre autre chose. J’en ai fait tomber des pourris, torturé aussi. J’ai caillassé, j’ai douillé : petit, moyen, grand calibre. J’ai pleuré, j’ai ris, j’ai regretté, j’ai failli. Exact, au fond, j’me demande toujours le pourquoi du pourquoi la guerre ? Et parfois même, le pourquoi du pourquoi je continus à croire dur comme fer, aux promesses qui m’ont été faites. Remise à niveau exigée, sérieux, là, tout d’suite, maintenant.
« Rompez », entrainement fini, tout l’monde aux douches. Alignement de culs, alignement d’individus blasés, on en a vu : des vertes et des pas mures. Dur a été not’ existence aux camps, dur l’a-t-elle été au moyen orient, dur disons, éprouvante. Suffocante, mourir, cela aurait été un véritable honneur. Casser sa pipe au combat, c’est le rêve de tout bon soldat, tout bon « toutou » formaté comme il le faut bien. J’crache dans la soupe aujourd’hui, parce que mes hommes, ils tombent, mes frères ils succombent et moi : c’fou, je tiens, j’reste debout. A croire que même la mort n’peut pas m’voir en peinture.
« Un mot d’plus et j’vous fais nettoyer les douches à la brosse à dent » « Faites » « Préparez vot’ putain d’brosse, recrue ». Un sourire étire mes lèvres, quand est-ce que je suis devenu celui qui crache aux visages des sous-officiers ? Après avoir reçu une distinction pour « bons services ». Services rendus à la patrie. J’ai du sang sur les mains, pas besoin de me remercier pour ça. Y’a pas d’quoi en être fier, y’a pas d’mérite. Y’a pas à en parler, pas à m’féliciter. Le reflet que renvoit mon miroir m’fait presque gerber. « Vous irez combattre la saleté » « Combattre la saleté, c’est toujours combattre mon Lieutenant ». Bien dit, bien envoyé. Ce petit Perkins a l’étoffe du bon et loyal « toutou », c’est d’jà ça.
Port Royal, 2009.
« Les gars, on va y aller mollo’ sur la consommation » « Bordel Cobb, c’toi qui dit ça ? » « C’pas moi qui ai fini la tête dans l’caniveau à vomir mes tripes, la dernière fois » « On avait dit qu’on n’en reparlerait plus ! » lance-t-il, boudeur. Maverick, une tête c’mec mais mauvais buveur. On chahute, on s’installe sur nos sièges, l’bar est pépère, l’ambiance y est chaleureuse et les serveuses…sulfureuses. Un sourire fend mes lèvres à la vue de not’ hôtesse : « Les mecs on s’calme. Madame, j’suis désolé, ils n’savent pas s’tenir » le sourire ravageur ne fait pas son effet, sa mine renfrognée aurait besoin qu’on la détende : « C’est la première fois que j’vous vois ici » « C’est peut-être parce que c’est la première fois qu’vous venez » crache-t-elle, touché : « Au moins, vous m’auriez remarqué sinon » je lâche, d’un ton équivoque. Ma bande s’anime, ils sifflent, ils rigolent, ils font monter la pression. Mademoiselle voit rouge et s’tir : « Attendez, et nos commandes ? »…jolie.
Il faut croire que dans l’coin, toutes les demoiselles sont particulièrement sensibles aux charmes de l’uniforme, toutes, pas toutes, on dirait. Chacun a trouvé sa chacune alors, je persiste à vouloir « ma chacune » mais celle qui m’a tapé dans l’œil à m’en filé un beurre noir, elle, elle est coriace : « On est en permission pour trois jours après : Irak, rebelote. Alors, tout c’qu’on veut c’est passer du bon temps avant de replonger dans l’chaos ». Ses lèvres remuent, ses sourcils se relèvent en arcs de cercles, colérique ? Un brin, c’mon impression : « Ne le prenez pas mal, je ne vous propose pas une partie de jambe en l’air. Je ne nierai pas : j’veux passer la nuit avec vous, la nuit entière » Je pense rechercher la mort activement en lui parlant d’la sorte mais, c’est ce que je ressens, c’est étrange, fascinant, enchainant et libérateur : « On doit souvent vous sortir le même discours ? » je souris, passant une main lassée sur mon visage, fatigué, elle le remarque et me propose d’aller dormir, c’une feinte et là, j’éclate de rire : « Qu’est-ce qu’il faut vous dire à vous pour décrocher un rendez-vous, hein ? J’serai curieux de savoir quel est vot’ type de mec. » On inverse les rôles, c’moi l’coriace, c’moi, je ne lâcherai pas la viande parce que cette viande va me rendre dingue. Ses lèvres, ses yeux, son nez, tout chez elle. C’un tout qui fait chavirer ma barque et moi, je me noie, sans hésitation. « Les gars ont parié 200 $, j’les veux dans ma poche : 50/50 si vous acceptez. » Hésitante, une seconde, deux secondes, trois secondes : « D’accord, j’vous fais marcher ». Ah je capte un sourire, magnifique, on rajoute « sourire » à la liste du tout qui m’ferait crever. Putain. « Vous finissez à quelle heure ? ». Sa réponse a écrabouillé mon existence. Sa réponse a chamboulé le restant de ma vie. Sa réponse : proposition au bonheur. Et moi, j’me suis laissé prendre au jeu débile du « qui succombera en premier ». Fierté mise de côté, j’suis tombé de mon piédestal d'célibataire endurci. J’ai aimé la bestiole, sa façon d’être, sa façon de penser : j’me suis fait avoir par cet enculé d’cupidon.
Une lumière filtre à travers les rideaux, venant se perdre sur mes paupières, je les ouvre, tapote la place à mes côtés : vide. Je me relève, mes yeux se portent sur ma belle, Beverly Richardson, c’comme ça que mon joyau se nomme. Un sourire nait sur mon visage : « Tu pars d’jà ? ». Elle n’a pas l’air très « heureux », c’qui serait de rigueur après la nuit que l’on vient d’passer. Peut-être se sent-elle piégée ? Elle a succombé le premier soir, ça déroute c’sûr mais on est deux : « A mon retour, j’espère que tu n’seras plus là » ? Elle souffle ses mots et m’plante. Pigé.
J’y ai pensé toute la journée, c’soir, j’vais la voir : tant pis si elle me rembarre. C’comme ça, je veux, j’y tiens. J’entre dans c’bar, comme la veille à un détail près, j’suis seul. Nan j’ai pas voulu embarquer la bande de lourdauds. La voilà qui s’dessine dans mon champ de vision, c’est peut-être qu’moi mais, elle rayonne à m’rendre aveugle : « Salut ». Je sais : nulle, comme réplique. Excusez, c’tout ce que j’ai en stock : « J’sais pas pourquoi tu n’veux pas m’parler et j’veux pas savoir…si , j’veux savoir mais je respecte ton choix de ne pas me dire » Embrouille : j’y suis, j’y reste. Elle parle, elle expose : hein ? « Tu fais fausse route, j’n’ai pas couché avec toi pour assouvir un désir ou j’ne sais quoi, j’sais pas où tu es allée choper que tous les hommes sont des bêtes. » Elle s’moque de moi ? Coup bas : « On n’va pas s’en sortir si on s’mets à croire aux stéréotypes ». Sourire ? Le retour. « Ecoutes, j’pars demain pour une mission de 3 mois, j’aimerai te revoir avant. L’embarquement aura lieu à 16h00. J’espère que tu seras là »je laisse une main venir replacer une mèche rebelle sur sa tempe et m’éloigne, l’espoir fait vivre qu’on dit, non ?
Port Royal, 2010.
Allongé, je me relève et m’pose au bord du lit, mes phalanges sont endolories. Vestige d’une altercation de groupe ayant eu lieu la veille, pas digne d’un lieutenant. Pas digne d’un mec au sang-froid, non, hier, il a tourné chaud. De dos à ma belle brune, je sais qu’elle dort, elle dormait, du moins. Ses mains viennent glisser sur mon torse, ses lèvres claquer un baiser sur ma tempe, sa tête reposer au creux de mon cou : « J’veux qu’t’arrêtes ce putain d’job, Bev’ ». Autoritaire, exactement. « Bébé, j’veux pas que tu continus à faire la poule, rien que d’savoir que ces crasseux s’astiquent l’manche pendant que tu danses, ça m’fout en rogne ». Ma mâchoire se serre, c’toujours comme ça, avec l’amour viennent les problèmes. « J’tiens pas à ce que ma future femme soit stripteaseuse », je sens de l’agitation derrière-moi, elle me fait bientôt fasse : « J’pars demain, à mon retour j’serai muté aux forces spéciales basées à Fort Bragg. Tu m’donneras ta réponse quand j’reviendrai. Pas d’pression. »La pression, j’me la suis foutu seul. Seul, comme un grand, ça a failli m’bouffer c’stress.
Afghanistan, 2010.
« Concentre-toi, mec, tu vises qui là ? L’terroriste ou l’pauv’ vendeur de légumes ? ». On m’a flanqué dans une unité spéciale. Première mission en commun : repérage d’un réseau. Repérage ? J’vois pas pourquoi on pointe des hommes à turban ? Entubage, bordel de merde, couillon. Garry ou j’sais pas comment s’appelle l’capitaine, me signe d’avancer près d’un tas d’cagots. J’fais mais le gosse supposé jouer à la baballe sort une putain d’mitraillette de sous son habit traditionnel, FUCK. Les tirs commencent, je shoot, je descends. Je m’en prends une, elle frôle ma tempe. Damn it, ça saigne dry. Et l’coéquipier qui git au sol, un geste pour faire comprendre au troisième qu’il faut qu’il me couvre, c’parti. Je cours, appuyant sur la gâchette, je touche un tireur sur l’toit d’une maison. Arrivé auprès de X, je remarque avec soulagement que sa blessure n’est pas mortelle : « On bas en retraite, t’peux marcher ? » Il secoue vivement la tête : « Bien, bien. A trois, tu te relèves ».
« Vieux, t’as l’air d’vouloir cracher tes tripes » « J’vais revoir ma nana, c’pour ça. J’pense que j’ai un putain de trac » « Tu lui as fait ta demande ? » Je baisse la tête, c’est un oui. Ils s’mettent à s’foutre de maggle, ils sourient, ils savent c’que c’est. « Elle t’aime ? » Si elle m’aime ? Autant que j’peux l’aimer, j’crois. Je crois, merde, j’suis pas sûr. « Respires, si elle sait qu’tes l’bon » « Bordel, écoutez-le l’autre « t’es l’bon », n’importe quoi : tant que tu l’as baise bien, tu la gardes auprès d’toi, c’tout ». Les portes s’ouvrent, l’aérogare est blindée. Mes yeux cherchent sa longue chevelure. Ca y est, je la vois et là mon cœur : il sourit.
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Dernière édition par Cobb Strickland le Dim 18 Déc - 20:05, édité 26 fois
E. Beverly Richardson
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Jeu 15 Déc - 19:39
T''es allé me le chercher ou ce nom mon ange ? xD
Bienvenue ♥
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Jeu 15 Déc - 19:44
Quelque part xD
J'aime bien les noms bizarres et c'est l'cas là !
Merci ;)
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Jeu 15 Déc - 19:48
Ah bah ça je sus au courant
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Jeu 15 Déc - 19:55
Brooke Davenport a écrit:
Ah bah ça je suis au courant
Je commencerai ma fiche, c'week end
DOD Advisor
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Jeu 15 Déc - 19:55
Bienvenue =D
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Jeu 15 Déc - 20:00
Han deux canons dans la fiche *sors loin* Va falloir vite épouser Beverly xDD Les uniformes ça va lui faire tourner la tête XDDDD Han fiche *___________* Moi va falloir que j'active alors c'est ça ? xD
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Jeu 15 Déc - 20:48
Bienvenue à toi
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Sam 17 Déc - 21:07
J'adore ton début mon amour ♥
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Sam 17 Déc - 21:12
Moi aussi j'adore ton début *__*
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Sam 17 Déc - 22:03
MERCI MES AMOURS
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Dim 18 Déc - 11:57
Toi tu veux me buter ta fiche est sublime !
E. Beverly Richardson
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre Dim 18 Déc - 19:30
Sublime ta fiche mon amour ♥
Let's go !
Voilà, tu as fait le plus dur pour pouvoir rp sur notre fabuleux forum -et on est modeste si si !-. Tu es donc validé avec plaisir, cependant n'oublie pas de faire certaines petites choses qui te prendrons quelques minutes histoire de bien commencer ton intégration. La première recenser ton avatar. Ensuite, tu peux faire une demande de logement et/ou une demande de rang. Par ailleurs, tu auras besoin d'amis/ennemis/amants, ce que tu veux, donc n'hésite pas à faire un tour du côté des fiches de liens et si ce n'est pas suffisant pour toi, tu peux toujours te créer un scénario, voir plusieurs. N'oublie pas non plus de compléter ton profil. Et bien sur pour que notre petit forum grandisse n'hésite pas à faire de la pub pour nous ♥. Pour finir, notre boite mp est ouverte, donc n'hésite pas à nous contacter en cas de problème. Bon jeu parmi nous !
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Sujet: Re: Cobb ¤ Tout est de bonne guerre
Cobb ¤ Tout est de bonne guerre
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