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 Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »

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E. Mackenzie Lackley

E. Mackenzie Lackley


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Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » Empty
MessageSujet: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 19:07

Elora Mackenzie Lackley



Né(e) le 12 Février 1983 à Charlotte •• Actuellement à la recherche d'un emploi •• Bisexuelle •• Célibataire•• Civilians

Etes-vous sûr de vouloir véritablement connaître mon histoire ? Oui ? La bonne blague. Vous direz autre chose quand vous comprendrez grâce à moi à quel point la vie est une chienne, garce et purulente. Désolé de vous décevoir, mais si ce sont les contes de fées qui vous branche, alors allez vomir votre naïveté ailleurs, ça vaut mieux.




« On ne renie pas son enfance ; on l'enfouit au fond de son coeur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole. »
- Dominique Blondeau -

Pourtant, on ne peut pas dire que les choses avaient mal commencées pour moi. Petite gamine aimée à la fois par sa mère et par son paternel, j’avais tout ce qu’un enfant pouvait rêver à Charlotte : une petite maison dans un quartier éloigné de la ville, une pelouse immense pour terrain de jeu. Pouah, qu’est-ce que cette vie me semble loin à présent, irréelle et idéale. Alors certes, l’argent n’était pas toujours là à cette époque, les fins de mois étaient parfois difficiles et les maux de ventres pouvaient se faire sentir. Mais qu’importe tant qu’on était tous les trois. Qu’importe si je n’ai pas eu une enfance comme les autres, si aller à l’école, apprendre à écrire, à lire, j’ai jamais connu tout ça. Je m’en foutais… Et je m’en fous toujours d’ailleurs, même si je sais qu’avec ça, ma vie aurait pu prendre une autre tournure que celle qu’elle est aujourd’hui. Oh et puis, merde, pas de ça. J’ai pas envie de me plaindre, et je l’ai jamais fait. Parce que toutes ses putains d’années de bonheurs valent bien ce que j’ai enduré à cause de mes mauvais choix, à cause de mon ancienne naïveté. Parce que je me rappellerais toujours d’eux, mes deux modèles complètement bohèmes, fous en toutes circonstances. Même si ca me fait mal de revoir leur visage, de me souvenir de ce passé qui m’étreint tant le cœur…

Flash-back

« Elora ! » me hurla ma mère au loin, ouvrant grand ses bras pour me faire signe d’approcher. En petite fille obéissante, je me mis à courir à travers les pieds, dévalant une petite bute sans précaution, manquant de trébucher au passage. « Attention, petite sauvageonne. » Me murmura mon père avant de m’avoir rattrapé in-extremis, me posant sur ses épaules. Putain, qu’est-ce que je pouvais l’aimer. Mon héros, mon confident, mon compagnon de bagarre. Parfois, il m’appelait son « p’tit mec » parce qu’il avait toujours voulu avoir un garçon mais qu’il m’avait eu, moi. Ca me gênait pas, j’étais plutôt garçon manqué, toujours à me foutre des filles dans leurs robes roses ridicules alors que je portais toujours des jeans larges et rien qui ne remontaient au dessus des genoux. J’avais dix ans ce jour-là. Et je m’en rappellerais toujours parce que ca a été une des plus belles journées de ma vie, une de celles remplies de promesses qui nous marque à jamais. Approchant dangereusement de ma mère, je me jetais sur elle comme la petite sauvageonne que j’étais, manquant de la faire basculer. Finalement, à coups de chatouilles intempestives, j’avais fini par réussir et on s’étaient retrouvés allongés sur le sol tous les trois, moi au milieu. « Ce sera toujours comme ça hein maman ? » Demandais-je après avoir jeté un coup d’œil successif de chaque côté. « Bien sûr ma chérie. Toi et nous. Pour toujours. » Répond-elle, après quoi j’eus moi aussi le droit à une longue séance de chatouilles. J’lai cru. J’ai cru qu’on quitterait jamais notre coin de paradis, que la vie c’était ça. Que ma vie ce serait ça. Qu’est-ce que j’ai pu être conne.

Fin du Flash-back

Les 15 premières années de ma vie, ils m’ont appris ce qu’était la vie, la vraie, celle sans contrainte à profiter de chaque instant, à courir, à rire, à rêver, à se relever pour mieux chuter… Mais bon sang, à l’époque, jamais j’aurais cru que j’aurais pu chuter à ce point. Et que jamais je me relèverais.


« La première faiblesse de la mort réside dans l'inacceptation spirituelle de cette mort par les vivants. »
- Claude Pèloquin -

C’était une froide journée d’hiver, la neige avait recouvert d’un film blanc toute la région alentour. J’étais seule, mes parents s’étant décidé pour une petite balade en montagne alors que j’avais préféré resté au coin du feu, peinarde. 15 ans, je commençais tout juste ma période d’ados chiante, celle où on pense son temps à gueuler sur ses parents, à leur reprocher la vie qu’ils nous donnent. Oui, je devenais rebelle et c’était juste pour les embêter que je les avais lâchés ce jour-là, par pur esprit de contradiction. Soudainement, on frappe à la porte. Je me lève, j’accours, pensant que mes parents sont en train de se geler dehors en m’attendant. Mon sourire s’envole quand je vois un policier se dessiner devant moi. « Melle Lackley, je peux rentrer ? » Et pourquoi, il veut rentrer chez moi, ce gars ? Je le connais pas, et vu sa tête j’ai pas envie qu’il rentre. Hors de question. « Qu’est-ce que vous me voulez ? » Demandais-je d’une voix froide, ayant bien remarqué qu’il n’avait pas mentionné mes parents. « Vos parents ont eu un accident de montagne. » Et bim, première bombe, lâchée d’une voix froide alors que j’écarquille les yeux, n’arrivant pas à y croire. « Ils n’ont pas survécus, je suis désolé. » Non. Non, je suis en train de faire un cauchemar. Pincez-moi, que je me réveille parce que ca peut pas être vrai. Ils peuvent pas partir, ils n’ont pas le droit. Et puis je le saurais senti, non ? C’est le genre de choses qu’ont est censée appréhender hein ? Eux et moi pour toujours, c’est comme ça que ça devait être. Non ça l’est toujours. Parce qu’ils ne sont pas… ils ne sont pas…

La suite, c’est le trou noir, le vide intersidéral. Parait que je me suis effondrée, que j’ai pleuré et que j’ai perdu connaissance pendant 3 jours. Tout ce dont je me souviens, moi, c’est le réveil, dur, froid, seule. Ouais, à présent, j’allais vivre seule et j’allais crever seule. Pauvre petite orpheline, sans parents, sans personne. Enfant de l’assistance, moi ? Hors de question. Dès que j’avais appris qu’on comptait me mettre en foyer, je m’étais barrée en douce, fière et orgueilleuse. Croyant bêtement que j’arriverais à m’en sortir toute seule, que je saurais faire face. Idiote, triple idiote.


« Un amour excessif est un amour coupable. »
- Milan Kundera -

Je crève de faim. Ca ne fait qu’une semaine que je vis dans la rue et j’ai déjà l’air de la typique SDF : habits troués, cheveux sales… Mais j’m’en fous. J’m’en fous parce que, au fond, je me dis que je la mérite bien cette vie. Parce que si j’avais été avec eux, j’aurais peut-être pu faire quelque chose. Ou alors, j’serais morte et ce serait bien plus simple. J’aurais plus ce froid qui me prend aux tripes, ce ventre qui se prend de spasmes toutes les cinq minutes. J’mérite bien mon enfer, ouais, parce qu’on avait promis de jamais se lâcher et c’est exactement ce que j’ai fais. Les premiers jours, je leur en ai voulu de m’avoir laissé, là, seule comme un chien. Mais au final, j’ai vite compris que c’était moi qui avais fait ce choix, en les laissant sortir pour rester peinarde. Et voilà où j’en étais à présent… J’ai passé deux mois comme ça, à errer, à mendier dans la rue et à me faire tabasser par les voyous du quartier qui raquetaient à chaque fois la moitié de mes récoltes. Et j’aurais pu continuer comme ça encore longtemps si je ne l’avais pas rencontré.

*Flash-back*

J’en peux plus. J’ai envie que ça s’arrête. Là, tout de suite, sur ce pont. Pourquoi je sauterais pas après tout ? Parce que je suis bien trop lâche, voilà la vérité. Pourtant, je tente de me prouver le contraire à moi-même, commençant à escalader la rambarde... « Hé mais ça va pas la tête ! » Me hurle une voix puissante avant de me tirer en arrière sans crier gare. Là, je perds l’équilibre, tombe et atterrit dans ses bras. Je le regarde d’un regard peu amène. « Non mais vous avez vu ce que vous avez fait ? J’ai failli me casser un truc à cause de vous ! » Dis-je, de mauvaise foie avant de repousser ses bras qui s’étaient emparé de ma taille. C’est vrai quoi, j’avais pas le droit de me suicider tranquille ? Visiblement, non. « Non mais je rêve, je te sauve la vie, t’empêches de tomber et encore tu m’engueules ? T’es un sacré cas toi. » J’arque un sourcil, surpris qu’il rétorque au lieu de se barrer avant de lui tirer vilainement la langue. Pas vraiment original, mais c’est tout ce que j’ai en stock après cette journée éreintante. « Non mais d’où vous vous permettez de me tutoyer d’abord ? Vous vous prenez pour qui ? » Ouais c’est vrai ça, pourquoi il se permet de me tutoyer ? Okay, je suis habillée comme un sac à patate et je sens mauvais à 100m alors que lui porte des fringues de marque mais cela ne lui permet pas d’être aussi familier. « Pour celui qui VOUS a sauvé la vie, idiote ! » Il marque un point. Je grimace, vaincue. Au fond, je sais que je n’aurais pas sauté, du moins pas de mon plein gré mais avec ma maladresse légendaire j’aurais pu facilement passer au-dessus du pont par mégarde. Il ose me faire un sourire et je me recule, dévoilant sur ma joue droite un hématome assez moche. Son regard change, soudain, se fait inquiet. « C’est quoi ça ? Qu’est-ce qui t’as fait ça ? » Qu’est-ce que ça peut lui foutre d’abord ? C’est pas mon père, non ? Ca il n’y avait aucune chance en effet… On se connait depuis quoi, 3 secondes, et voilà que je lui dois déjà des comptes. Hors, je ne dois des comptes à personne. Plus maintenant. « Occupez-vous de vos emmerdes et laissez-moi les miennes, Superman. » lui dis-je avant de commencer à rebrousser chemin à tout allure. Je sens qu’il me poursuit alors j’accélère, c’est qu’il me ferait presque peur ce type. « Attends ! Tu as faim ? » Je me stoppe d’un coup et il manque de me rentrer dedans. Il a prononcé les mots magiques et à en voir son sourire vainqueur, il le sent bien. Bon sang, trois jours que je n’ai rien dans l’estomac, ce soir, je m’étais presque rendue au fait de faire les poubelles. Je le regarde et je me contente simplement d’hocher la tête. « Allez viens. Pas de questions indiscrètes, promis. » Dit-il avec un coup de tête, me convaincant définitivement de le suivre. « Est-ce que je peux juste te demander comment tu t’appelles ? » Un instant, je le regarde, hésitante. Puis je finis par dire. « Mackenzie. Mack’. » Et non, pas Elora. Elora est morte en même temps que mes parents.

*Fin du Flash-Back*

Il s’appelait Preston. Une rencontre peu banale pour deux cœurs écorchés : lui, par un père influent qui ne lui a jamais accordé d’attention, moi par une vie trop tranchante. J’ai retrouvé un peu d’espoir dans ses bras, j’ai fini par croire que tout pouvait s’arranger, que je pourrais peut-être panser cette blessure qui me rongeait la poitrine chaque jour. Oui, j’y ai cru. Et ce fut la plus grande erreur de toute ma vie.


« La débauche est une illusion de ceux qui n'en ont plus. »
- Etienne Rey -

L’amour passion, l’amour fou. J’l’ai vécu pendant quelques temps avec Preston mais, avec le recul, je me demande si tout cela était vraiment de l’amour de sa part. Parce qu’on ne fait pas cela à une personne qu’on aime, non. Moi, j’étais tombée éperdument dans ses griffes accérées, dans son piège en apparence si dorée. J’lai aimé, comme une folle, à m’en faire péter le cœur. J’étais prête à tout pour lui et il a du vite le sentir. Nous vivions dans un superbe appartement, soigneusement payé par son père… jusqu’à ce qu’il découvre mon existence, celle de la petite clocharde pas digne d’aimer son fils. Il n’a pas voulu entendre sa défense, et à vrai dire, je crois pas qu’il en aurait eu une. J’aurais préféré le voir se battre pour nous, aller à l’encontre de son père au lieu qu’il se contente d’assister passivement au fait de se faire couper les vivres. Non pas que l’argent m’intéressait, du moins pas à cette époque là. Mais il n’a rien fait, rien. Son comportement est devenu plus distant, plus cassant et moi, comme une conne je me sentais coupable. A cours de thunes, dans un appartement minable, j’avais peur de retrouver la dure loi de la rue… Jusqu’à ce qu’il lui vienne une terrible idée : la prostitution. J’ai crié, j’ai pleuré… et j’ai fini par dire oui de peur de le perdre, de peur que ce qu’on ait ne nous passe entre les doigts. Sans que je me rende compte que c’était déjà fait.

*Flash-back*

« Putain mais t’as vu comment t’es fringué? On dirait une vraie pute. » Je le regarde avec un regard noir. Il est en train de se foutre de ma gueule là, où quoi. « C’est ce que je suis, je te rappelle. Grâce à toi. » Lui dis-je, d’une voix agressive. Je me retiens de lui gueuler que c’est le plus grand des connards, c’est dingue comme depuis tout ça j’ai pu devenir vulgaire, agressive. Il m’avait présenté des clients VIP qu’ils disaient, tous des potes de son vieux père, comme si c’était là une façon de se venger de lui… Des vieux salaces qui me demandaient toujours des choses dégueulasses, violentes, abîmant un peu plus mon corps à coups de cigarette cramée sur le corps, de coups. Mais j’m’en foutais parce que cela faisait un bail que je ne me respectais plus, que j’étais une belle merde. J’ai cru pouvoir résisté à tout ça, à ce monde qui vous happe mais j’ai pas tenu plus d’un mois… Résultat, toute cette histoire m’a transformé en alcoolique et héroïnomane, rien n’était trop bien pour oublier mon calvaire. Le pire c’était que je m’enfonçais un peu plus, couchant pour payer mes doses, prenant goût finalement au pouvoir de l’argent. « Pas de ça avec moi Mack’, j’suis sure que tu prends finalement ton pied à les baiser ses vieux ! T’es bien une salope comme les autres ! » Je le regarde les yeux écarquillés. Il m’a pervertit, corrompue et il se permet de faire comme si c’était moi la coupable. Putain, je rêve. « RAAAAAAAAAAAAAHHHHH ! » Ivre de rage, je cours vers lui, me jetant sur lui. Là, je le griffe, je le mords, je le baffe. J’suis excessive, je le sais. Mais j’en peux plus qu’il me traite comme un chien, comme la dernière des catins, même si c’est ce que je suis. Plus d’amour entre nous si ce n’est la rage et la terrible peur de se retrouver seule, à nouveau. Il se défend enfin, une fois la surprise passée et me repousse contre un mur, écrasant son point sur celui-ci, à deux mètres de mon visage. Avant de m’embrasser fougueusement. Bon sang, c’est dingue comme je le déteste. Mais c’est tout aussi dingue comme j’ai envie de lui, là, tout de suite.

*Fin du Flash-back*

Une belle histoire devenue des plus malsaines. On a continué à se haïr longtemps, à se battre, faire l’amour comme jamais… J’savais que c’était mal, je voulais partir mais j’étais lâche, encore et toujours. Eternel problème de la vie. Jusqu’au jour où il y a été trop loin, où il m’a frappé, où j’en ai eu marre d’être traitée de la sorte. Je me suis barrée, dans la nuit, en pleurs, seule, apeurée, prenant une ligne dans une ruelle histoire pour oublier que j’allais retrouvée la froideur de la rue. Et c'est encore dans la rue que ma vie a pris un nouveau tournant…


« L'Amour est une surprise qui nous arrache à l'insipide, l'attachement est un lien qui se tisse au quotidien. »
- Boris Cyrulnik -

Je plane à cent milles. Combien de temps cela fait que j’erre dans les rues ? J’sais pas, le mélange de drogue et d’alcool, ca a toujours le chic de vous faire perdre la notion du temps… Mais tout d’un coup, j’me sens mal. Je m’effondre contre le sol, alors qu’un type sort du bar juste à côté. Purée, ma poitrine s’accélère, la douleur revient. J’ai toujours détesté les descentes, le moment où le bonheur éphémère s’en va petit à petit…. Quelques minutes, je comate alors que j’entends une voix. « Hey, ca va ? » J’ouvre les yeux difficilement, dévisageant le gars qui ne me semblent pas au mieux de sa forme. Difficile de ne pas remarquer qu’il est canon, mais, dans mon état, ça me passe tout de même un peu au dessus. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? Dégage, connard. » Dis-je, sans même lui jeter un regard de plus, refermant les yeux. Je les entrouvre de nouveau en entendant les pas s’éloigner, ne pouvant m’empêcher de jeter un coup d’œil. Mais, d’un coup, il se retourne, me laissant là surprise, tentant vainement de faire comme si je regardais ailleurs. Je sens dans son regard qu’il se fait violence en revenant vers moi, comme si c’était un devoir, et cela doit vraiment l’être pour revenir malgré la façon dont je l’ai congédié. « T’as pas une pauvre fille à aller draguer là ? Je suis pas d’humeur ce soir. » Non, je suis pas d’humeur. J’ai mal, parce que le seul être que j’ai jamais aimé est le plus grand des salops, parce que c’est certainement le seul type que je mériterais jamais, en dehors de ses clients dégoutants… « Non, faut croire que j’ai décidé de m’occuper d’une emmerdeuse.» Bim, touché. Il s’installe sans un mot, à mes côtés. Alors que je sens soudainement une horrible envie de vomir. Bad trip. Je me retiens tant que je peux, par fierté. Mais mon visage transpire mon mal-être. Il le sent, il le sait, il le voit. Et je déteste ça. « Tu peux te casser, parce que tu perds ton temps. J’bosse pas ce soir. » Ouais, autant qu’il le sache, et qu’il se barre. Au premier abord, ce type n’a pas l’air d’être un gros pervers et généralement, ce genre là se barre à l’instant où ils comprennent que je ne suis qu’une vulgaire putain. Mais il reste là, à me fixer, tentant peut-être de me psychanalyser où ce genre de truc à la con. « Bon tu vas te barrer, ouais ? » Mais, oui, vas-t-en, tu me perturbes. Cette fois-là, pourtant, mes mots ne semblent pas le toucher, bien décidé à me faire chier jusqu’au bout. « J'connais un endroit où on aide sans poser de questions.. T'as l'air de quelqu'un qui veut pas qu'on en pose.» Finit-il par lancer quand même. Oh mon dieu, encore un de ses illuminés qui essayent de m’embrigader dans un centre d'aide à la con. Il n’a pas tord, remarques, je ne veux pas qu’on m’en pose. Rien que ça, c’est déjà trop. Je tente de me lever mais, à peine levée du sol, je m’effondre. Et merde, je peux pas bouger. « J’ai pas besoin d’aide. Je suis une putain et je le vis très bien merci. » Menteuse. Et là, je me rends compte que c’est la première fois que je parle de tout ça à quelqu’un, mis à part Preston. Bon sang que ça fait bizarre. « Maintenant, dégage. » Aussitôt la brèche est-elle ouverte que je la referme, principe de survie. Il doit avoir l’habitude puisque je sens son comportement changer. Il se recule et sort un truc de sa poche. « En cas de problème. » Lance-t-il avant de me donner une carte sur lequel se trouve son numéro. Je lève les yeux aux ciels. Mon coco, les problèmes c’est tous les jours et j’ai pas besoin d’aide, merci. « Ca n’arrivera pas. » Lui dis-je, fier de moi, avant qu’il ne s’enfonce dans la nuit…

C’est arrivé pourtant. J’ai tenu 2 semaines après quoi l’enfer de la rue m’est devenu insupportable. Impossible de retourner vers Preston sans finir tabassée à mort alors… il me restait plus que lui, ce mec qui m’était inconnu et dont je ne connaissais rien, si ce n’est son prénom, Carter, inscrit sur la carte. Dix fois j’allume le portable que je viens de voler, composant le numéro avant d’abandonner. « Carter ? C’est Mack’. » Dis-je, alors que j’ai enfin pris mon courage à deux mains. « La putain. » A moins, qu’il en croise tous les jours, il doit certainement se rappeler de moi. « Je peux… passer au centre ? » Purée je crois pas de dire ça, de m’abaisser à mendier de nouveau, en quelque sorte. Suite à son acceptation, je raccroche, prenant la direction de chez lui, faible. Voilà comment tout a commencé entre nous, comment ma vie a changé sans même que je ne me rende compte. A cause de lui, lui qui me trouble plus que ce que je peux me l’avouer. Serais-je en train de devenir faible ? Rêvez toujours les amis, Mackenzie va vous faire vivre un enfer, à lui comme à tout autre.Enfer qui l’a fait s’éloigner de moi, comme je l’avais prévu. Ce que je n’avais pas prévu, c’était le fait qu’il me manque, chose qui ne m’a pas vraiment quittée toutes ses années. J’ai tout fait pour l’oublier, je suis partie loin, en France et j’ai débuté une nouvelle vie. Finie la vie de catin, j’ai trouvé un job de serveuse et j’ai même fini par devenir co-associée après des années. Ma seule tare que je n’avais pas réussie à éloigner de moi est la drogue que j’avais néanmoins réussie à limiter, rendant ma consommation supportable. J’pensais l’avoir oublié… jusqu’à ce coup de téléphone qui m’a replongé dans le passé, m’annonçant sa disparition. J’ai tout laissé tombée, je ne pouvais en faire autrement. C’était comme un signe, comme s’il m’appelait, comme si un lien nous unissait encore malgré tout le mal que l’on avait pu se faire. Alors je suis venue, ici. Pour trouver quoi ? Je l’ignore encore.


Mary •• 19 ans •• Présence : 5/7 •• Je suis fan de Army Wives <3 •• Kate Beckinsale •• Tumblr


Dernière édition par E. Mackenzie Lackley le Mer 21 Déc - 19:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 19:30

Welcome & bon courage pour le rôle :6:
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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 19:36

Bienvenueee !
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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 19:37

:6: :7:
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E. Mackenzie Lackley

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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 19:39

Merci beaucoup tout le monde :7:
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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 19:54

Jvais m'abstenir de répéter ce que je pense de ta fiche xDDDD
Bienvenue by the way <333

Let's go !


Voilà, tu as fait le plus dur pour pouvoir rp sur notre fabuleux forum -et on est modeste si si !-. Tu es donc validé avec plaisir, cependant n'oublie pas de faire certaines petites choses qui te prendrons quelques minutes histoire de bien commencer ton intégration et de signer le règlement. La première recenser ton avatar. Ensuite, tu peux faire une demande de logement et/ou une demande de rang. Par ailleurs, tu auras besoin d'amis/ennemis/amants, ce que tu veux, donc n'hésite pas à faire un tour du côté des fiches de liens et si ce n'est pas suffisant pour toi, tu peux toujours te créer un scénario, voir plusieurs. N'oublie pas non plus de compléter ton profil. Et bien sur pour que notre petit forum grandisse, n'hésite pas à faire de la pub pour nous ici ♥. Pour finir, notre boite mp est ouverte, donc n'hésite pas à nous contacter en cas de problème. Bon jeu parmi nous !
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E. Mackenzie Lackley

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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 20:01

Que c'est un gros pavé insipide c'est ça? xD
Merci <3
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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 20:02

BIENVENUE ( ta fiche claque sa mère :2: )
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E. Mackenzie Lackley

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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 20:06

Thank's :6: :14: :17:
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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 20:10

J'espère que le baiser c'était pour carter chérie parce que là ca va pas faire xDDDD
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E. Mackenzie Lackley

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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 20:14

Non c'est que je me suis trop pressée, je croyais que c'était un smiley de calin pas de baiser, tu connais à quel point je peux être en mode boulet parfois ^^

Quoi qu'il en soit, pour Carter : :1:
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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyMer 21 Déc - 20:20

A peine XD

Va faire ton rp ma belle (a)
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D. Peter Walker

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MessageSujet: Re: Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »   Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. » EmptyJeu 22 Déc - 2:34

:1: :2:
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Mackenzie ϟ « Mieux vaut régner en enfer que de servir au ciel. »

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