Hello tout le monde, moi, c’est Kasey et si je suis ici, c’est tout simplement pour vous parler de ma vie.

Alors voilà, tout à commencé le 21 juin 1988, jour où j’ai poussé mon premier cri à l’hôpital de Charlotte. Ce jour-là, j’ai fait le bonheur de mes parents puisqu’ils galéraient pas mal pour avoir un enfant alors réussir à avoir une fille aussi magnifique que moi, c’était l’extase pour eux. D’ailleurs, le fait qu’ils m’aient eu tard, ma mère avait déjà 36 ans et mon père 40, ajouté à leur petit coté hippie a fait que j’ai toujours été très libre de ce que je faisais. Chez moi, rien n’était tabou du moment qu’ils m’estimaient en âge de comprendre bien sur. Ceci dit il y a quand même certaines choses que j’aurais préféré ignorer mais bon. A l’école, certains enviaient cette éducation cool que je recevais et c’est vrai que ça l’étais. Imaginez-vous faire ce que vous voulez, dire tout ce qui vous passe par la tête sans jamais vous faire engueuler ? Je vous assure que c’est le pied. Vous pensez certainement qu’avec une éducation comme celle-là, mes résultats scolaires étaient lamentable et bien pas du tout. En fait, mes parents m’avaient toujours expliqué l’intérêt d’avoir de bon résultat scolaire et sans être une intello, mes notes étaient correctes. Au lycée, l’éducation permissive de mes parents continuaient sur sa lancée. Aucun sujet n’était tabou, si bien que le jour où j’ai annoncé à mes parents que j’avais un petit ami, ma mère s’est tout naturellement levée, est allée dans la salle de bain pour revenir quelques instants plus tard avec des préservatifs. Si si, je vous assure que c’est ce qu’elle a fait et après elle m’a pris rendez-vous chez un gynéco qui n’était pas le sien pour ne pas que je me sente mal à l’aise. Non mais vous y croyez ? Dans mon cercle d’ami, aucun de leurs parents n’avaient fait une telle chose. Malgré cela, vers l’âge de 16 ans, j’ai eu ma petite période rebelle. Ho ce n’était pas bien méchant, je trainais juste avec des personnes peut fréquentable et j’avais goûté au plaisir de la drogue. D’ailleurs, j’avais été arrêté une fois à cause de ça et au lieu de m’engueuler comme tout autre parent l’aurait fait, mes parents m’ont parlé de leur expérience en la matière. Selon eux, les drogues étaient moins nocives quand ils étaient jeunes mais je ne peux pas comparer. Bref, cette éducation m’a quand même permis de vivre certaine chose au grand jour que les jeunes de mon âge font en cachette et ce n’est pas rien. D’ailleurs, grâce à ça, je suis très proche de mes parents et ils continuent de me soutenir dans tout ce que j’entreprends.

Après avoir été diplômée du lycée, je suis entrée à l’université du coin pour devenir infirmière. Je m’étais rendu compte que c’était le métier que je voulais faire le jour où je suis allée rendre visite à un ami de mes parents. L’infirmière était toujours souriante malgré la fatigue se lisant sur son visage, elle calmait les angoisses des personnes dont elle avait la charge et puis, elle gérait son travail comme elle le voulait et ça, je trouvais ça cool. Bien sur, je n’avais pas imaginé tout les efforts que ça demandait, surtout au niveau de la technique mais ce métier était devenu plus qu’une passion pour moi, venir en aide aux personnes était une seconde nature chez moi. J’étais presque à la fin de mes études quand une autre passion arriva dans ma vie. En fait, pour être plus exact, c’était plus une révélation qu’une passion. Ma colocataire universitaire regardait un reportage sur l’armée à la télé et en voyant tous ces soldats souffrir non pas à cause d’une blessure mais de l’éloignement d’avec leur proche, je m’étais dit que je pourrais leur être utile en pansant leur blessure de guerre mais aussi du cœur. Voilà ce qu’était mon avenir, m’engager en tant qu’infirmière militaire. Le jour où j’ai appris à mes parents qu’après avoir obtenu mon diplôme d’infirmière, je m’engageais dans l’armée pour y exercer ma passion, ils ont été fiers de moi, même si la peur se lisait sur leur visage. Après tout, comment vous réagiriez si votre bébé vous annonçait entrer à l’armée, même si ce n’était qu’en tant qu’infirmière ? Ils étaient pleinement conscients que je pouvais être amenée à être affectée dans une zone de combat et moi aussi je l’étais mais c’était ce que je voulais faire, au fond de moi, je savais que c’était ma place. Après tout, mes convictions sur le nucléaire et l’écologie sont restées les mêmes et ça grâce à mes parents et puis, ce que j’aime par-dessus tout à l’armée, c’est qu’il n’y a que le grade qui compte, le sexe féminin ou masculin n’est que secondaire bien que j’admets que les équipements ne sont pas toujours adaptés à la morphologie féminine et que pour certains haut gradé de la vieille génération on encore du mal mais les choses changent et la femme est de plus en plus l’égal de l’homme.

Concernant ma vie sentimentale, j’ai longtemps été volage, papillonnant d’un garçon à l’autre sans vraiment me poser jusqu’à ce que je le rencontre. Lui seul m’a donné envie d’être fidèle à quelqu’un d’autre que moi et ce bonheur à duré 2 ans. J’étais heureuse avec lui, comme je ne l’avais jamais été avec un homme mais voilà, un jour, sans crier gare, il a rompu. Pourquoi ? Je n’en sais strictement rien. En plus, comme si ce n’était pas assez pénible, on se croise souvent puisqu’on est sur la même base et si je reste courtoise avec lui, c’est par respect pour l’amour qu’on se portait. Je préfère me souvenirs des jours heureux qu’on a passé ensemble plutôt que ruminer ma rancœur et lui pourrir la vie. Surtout que je suis encore très amoureuse de lui mais je ne préfère pas le lui montrer alors pour tenter de l’oublier, j’ai repris mes bonnes vieilles habitudes et je papillonne de préférence quand il est dans mon champ de vision pour voir sa réaction mais à chaque fois, il ne montre rien. Alors que de mon coté, quand je le vois en compagnie d’une autre femme, mon sang ne fait qu’un tour et ma jalousie se rappelle à moi.